ELECTIONS EN ISRAEL

Israël: prier «pour tous ceux qui exercent l’autorité»

EN NOVEMBRE, BENJAMIN NETANYAHOU A OBTENU UNE MAJORITÉ AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES EN ISRAËL. APPEL À LA PRIÈRE DES CHRÉTIENS.

En Israël, en principe, les élections législatives pour la Knesset (Parlement israélien) ont lieu tous les quatre ans. Mais ça, c’est la théorie. Dans la pratique, les Israéliens se sont rendus aux urnes pas moins de cinq fois en quatre ans! Alors que s’est-il passé? Petite chronologie.

LES DATES QUI COMPTENT

17 septembre 2019: Elections. Benjamin Netanyahou et Benny Gantz essaient de former un gouvernement mais ni l’un ni l’autre n’y parvient.

21 novembre 2019: Elections. Benjamin Netanyahou, accusé de corruption, fraude et abus de confiance, essaie de nouveau, en vain, de former un gouvernement.

2 mars 2020: Elections. Sous l’ombre du covid, les Israéliens se rendent à nouveau aux urnes. Benny Gantz rejoint Benjamin Netanyahou, mais l’union ne tient pas longtemps et bientôt, le gouvernement tombe.

23 mars 2021: Elections. Après des semaines de négociations, Benjamin Netanyahou (premier ministre pendant douze ans sans interruption) ne parvient toujours pas à former un gouvernement et le président demande à Yair Lapid (centre), un ex-journaliste, de prendre le relais. Le 2 juin 2021, Yair Lapid annonce qu’il a formé un gouvernement, mais en juin 2022, le gouvernement qui possédait une très courte majorité, tombe.

1 novembre 2022: Elections. Benjamin Netanyahou obtient une nette majorité (64 sièges sur les 120 au Parlement) en ayant formé une alliance avec des partis de droite et religieux.

RETOUR AU POUVOIR DE BENJAMIN NETANYAHOU

Dans nos médias, on évoque un gouvernement «d’extrême droite» et on dépeint le responsable du parti «Pouvoir juif», Itamar Ben-Gvir, comme un raciste et un radical qui ose revendiquer que la terre d’Israël appartient aux juifs et qu’ils ont le droit de venir s’y installer. Mais ce genre de réaction ne devrait pas nous surprendre car nous savons qu’en Europe, la majorité des médias sont plutôt de gauche et que chaque fois qu’un politicien de centre/droite est élu, on entend les mêmes critiques et «avertissements» comme si ceux de gauche faisaient tout bien! N’oublions pas que le nouveau visage de l’antisémitisme, l’antisionisme, est l’opinion la plus répandue dans nos pays. Et donc, forcément, quand quelqu’un ose dire que le peuple juif a le droit (biblique) de revenir sur sa terre ancestrale, on le traite d’extrémiste, de raciste, de personnage dangereux. Benjamin Netanyahou -ben (fils) et yamine (droite), netane (donné) et yahou (les trois premières lettres du tétragramme signifiant Dieu), donc «le fils de ma droite, donné par Dieu»- a été au pouvoir pendant douze ans et le revoici au pouvoir pour quatre ans.

Diriger un pays n’est pas une mince affaire et diriger Israël représente un défi majeur. Israël est composé de neuf millions d’habitants dont sept millions de juifs venant d’horizons, de pays, de langues et de cultures complètement différents et de deux millions d’arabes possédant la citoyenneté israélienne.

Les Israéliens sont de religion juive, musulmane, chrétienne, bahaï, etc. Et on peut donc bien se rendre compte de l’énorme tâche qui attend ce gouvernement pour diriger ce pays aux multiples facettes. Un gouvernement qui aura bien besoin de la prière des chrétiens, en accord avec 1 Timothée 2,1-2: «J’encourage donc avant tout à faire des demandes, des prières, des supplications, des prières de reconnaissance pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et en tout respect.»

Luc Henrist