Israël et le sang innocent répandu…

Tony Spérandéo, pasteur de l’Assemblée messianique « Hamaayan » à Kfar Saba (Israël) a écrit un livre qui expose une réalité qui semble « normale » aux européens mais inimaginable en Israël : le massacre de millions d’innocents par l’avortement.

En effet, depuis la renaissance de l’Etat d’Israël en 1948, pas loin de deux millions de bébés Juifs ont ainsi été tués volontairement par leur maman… Si on ajoute les autres bébés juifs avortés dans le monde, on arrive facilement à ce chiffre de six millions, qui représente le chiffre des victimes de la Shoah… Peut-on donc parler d’une deuxième Shoah ? L’auteur nous dit que si ces deux millions de bébés avaient vu la vie et avaient survécu, aujourd’hui ils seraient sans doute grands-parents et leurs petits-enfants comblerait le déficit démographique de la population israélienne. Et certains seraient devenus de grands médecins, de grands musiciens ou simplement de braves personnes.

Cette situation a des répercussions qui sont énumérées dans ce livre :

1.      Malédiction de la Terre d’Israël car, à l’époque biblique, le sacrifice des bébés et enfants était lié au culte de Moloch

2.      Un endurcissement des cœurs car on tolère ce massacre en le justifiant ou en fermant les yeux sur cette réalité. Et petit à petit, « l’amour du plus grand nombre se refroidit » (Mat. 24 :12)

3.      Inconsciemment, la population nourrit les démons de la violence, de l’immoralité et de la mort

4.      La situation démographique en prend un coup car il n’y a pas assez d’enfants pour perpétrer l’identité juive du pays ni même pour assurer la survie économique du pays en général et des retraités en particulier

Il faut savoir que tous les israéliens doivent faire leur service militaire à 18 ans : 3 ans pour les garçons et 2 ans pour les filles. Et l’armée subventionne deux avortements par fille…

La société israélienne est à majorité laïque. Elle suit dans bien des domaines le style de vie américain ou européen. On en est arrivés au point où une femme israélienne sur deux a subi un avortement. Par contre, les orthodoxes et ultra-orthodoxes (approx. 10% de la population) ont, en moyenne, 5 enfants par famille et certains en ont jusqu’à douze (les tribus !) car ils respectent le commandement qui dit : « Reproduisez-vous, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la! » (Genèse 1 :28). Si cette tendance démographique continue, d’ici quelques dizaines d’années, Israël deviendra un pays à majorité ultra-orthodoxe, ce que les laïques redoutent…

Tony Spérandéo ne fait pas qu’exposer cette situation mais il a mis sur pied une organisation « BéAd Haïm » (Pour la Vie, en hébreu) qui encourage les femmes à ne pas avorter et les aide concrètement pour garder leur enfant. Et à celles qui ont avorté, ils proposent de planter un arbre à la mémoire de cet enfant dans le « Ganei Haïm » (les jardins de la vie) car en Israël, quand une personne meurt, on plante un arbre ou plusieurs arbres à sa mémoire. Et c’est aussi une façon pour la maman de faire le deuil de son bébé car on sait que bien des mamans qui ont avorté regrettent, pendant bien des années, d’avoir empêché leur enfant de voir le jour.

« Est-ce moi qui ouvrirais le ventre maternel pour ne pas laisser un enfant naître? dit l'Eternel. Moi qui fais naître, empêcherais-je d'accoucher? dit ton Dieu. » (Esaïe 66 :9)

 

Luc HENRIST

Luc Henrist