Luc Henrist

View Original

CEREMONIE DES J.O: Idolâtrie, paganisme, blasphème, barbarie…

Le 26 juillet 2024, ceux qui avaient pensé passer une belle soirée de divertissement et d’émerveillement en regardant la cérémonie d’ouverture des J.O. de Paris ont été choqués de voir certains « tableaux ». Plusieurs parents ont dit qu’ils ont dû cacher les yeux de leurs enfants pour qu’ils ne voient pas certaines abominations…

En résumé, quelques mots pour définir cette horreur :

IDOLATRIE : La tête du taureau doré sur l’estrade principale, rappelle clairement le veau d’or… Dans une France post judéo-chrétienne, les nouveaux dieux ont remplacé le Dieu de la Bible. Tous les porte-drapeaux représentant les nations viennent se présenter devant la statue au son lugubre de « l’Hymne des Jeux Olympiques », dont les paroles finales ne laissent aucun doute : « Et dans le temple ici accourent tous les peuples, pour se prosterner devant toi, Esprit antique et éternel. » J’avais déjà parlé des origines des J.O. dans un article précédent.

PAGANISME ET BLASPHEME : En mettant en scène une équipe de Drag Queens, Trans et LGBT attablés, on nous fait comprendre qu’il vaut mieux retourner aux dieux grecs qu’à nos valeurs chrétiennes et en fait on les insulte. En voyant les très nombreux commentaires très critiques, les organisateurs de ce « tableau » ont réagi en disant qu’en réalité, il ne s’agit pas d’une moquerie de la « Cène » telle que peinte par Léonard de Vinci, mais une interprétation du tableau «Festin des Dieux», du peintre Jan van Bijlert, qui se trouve au Musée Magnin à Dijon. Ils oublient toutefois de préciser que ce tableau représentant les dieux de la mythologie gréco-romaine est lui même inspiré du tableau de Léonard de Vinci. On le voit clairement si on regarde de plus près le personnage principal, au centre du tableau, auréolé et devant lequel se trouve une coupe… La vaste majorité des spectateurs a bien vu dans ce « tableau » des J.O. une allusion à la Cène…

MYTHOLOGIE : Un cheval mécanique, auquel on a donné le nom de Zeus, va galoper sur la Seine pendant de très longues minutes… Il est monté par Sequana une déesse gauloise, représentée le plus souvent sous les traits d'une jeune fille. Ce personnage de la mythologie celtique gauloise est associé au fleuve de la Seine. Floriane Issert, sous-officier de gendarmerie a incarné cette cavalière. Mais d’autres voient dans ce cheval le passage d’Apocalypse 6:8 « Je vois un cheval vert pâle. Son cavalier s’appelle « la Mort », et le monde des morts marche derrière lui. » Une fois sorti de l’eau, ce cheval maintenant ailé, comme Pégase, personnage célèbre de la mythologie grecque, monte sur le pont sur lequel étaient rassemblés les porte-drapeaux de toutes les nations et les emmène à sa suite… N’est-ce pas symbolique ?

Et puis, pour en revenir à la fameuse « Cène », sur la table se trouve un immense plat surmonté d’une cloche qu’on va soulever pour révéler le plat principal : un homme peint en bleu symbolisant Dionysos, le dieu grec de la fertilité. Et pour les romains, il devient Bacchus, le dieu de l’ivrognerie et des plaisirs… Serait-ce un message subliminal invitant au cannibalisme et à la débauche ?

BARBARIE : En mettant en scène la décapitation (sanglante) de Marie-Antoinette, et avec la chanson « Ah ça ira… », dont voici un extrait très explicite : « Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates on les pendra. Si on n’ les pend pas, on les rompra. Si on n’ les rompt pas, on les brûlera. » on nous fait comprendre que finalement cet acte immonde et violent qu’est la décapitation, est un acte dont on peut s’amuser. Pour les organisateurs, la décapitation de dizaines de chrétiens décapités par des islamistes est un sujet dont on pourrait sans doute plaisanter. Ils ont certainement oublié l’horrible décapitation, près de Paris, le 16 octobre 2020, du professeur Samuel Paty, parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. Et puis, hasard du calendrier ? Ce même 26 juillet, on se souvenait de l’égorgement du Père Jacques Hamel à quelques kilomètres de Paris, le 26 juillet 2016, et dont le sang coulait en abondance sur le carrelage de l’église, comme celui de Marie-Antoinette coulait sur la façade de la Conciergerie où elle avait été emprisonnée, lors de cette cérémonie… Cette banalisation de la mise à mort de la Reine de France, donne l’impression que tout ce que les monarques français avaient fait à travers les siècles pour faire de la France une référence, une grande puissance, un exemple à suivre, a été balayé d’un revers de main, ou d’un coup de guillotine…

Je pense à toutes les têtes couronnées qui assistaient à cette scène et qui se sont peut-être demandé si ce « tableau » ne serait pas l’annonce de leur fin prochaine, au nom de la fameuse « Liberté » française ?

INCITATION A LA DEPRAVATION : En dépit du fait qu’ils représentent à peine 4 à 5% de la société française, les homosexuels, lesbiennes, transgenres, etc. ont été (trop) mis en évidence. On dirait que leur façon de vivre est maintenant devenue la norme et que tous ceux qui ne la suivent pas, sont les « anormaux » pour ne pas dire les intolérants… On nous a même montré un « trouple » (couple à trois). Le message promeut l’échangisme et l’infidélité, la destruction de la famille traditionnelle. Dans une société où un grand nombre de mariages se terminent en divorce, occasionnant ainsi d’énormes douleurs (surtout chez les enfants), on met en évidence, des couples (trouples) où l’anormal va encore aggraver la situation.

Un des organisateurs de cette cérémonie, Tony Estanguet disait : « On a été audacieux pour faire rayonner la France… » Alors, si c’était cela l’objectif, il faut admettre qu’il n’a pas été atteint et que plusieurs pays du monde ont même censuré plusieurs des tableaux présentés. La plupart des pays africains ont même retiré la vidéo de la cérémonie de leurs réseaux Internet tellement ils trouvaient cela scandaleux et blasphématoire… Il aurait fallu trouver d’autres moyens pour faire rayonner - ce qui sous-entend la lumière – la France et non répandre les ténèbres…

En réalité, dans le monde entier, la France représente la patrie des « lumières » justement. Diderot, Voltaire, Beaumarchais, etc. La pensée, la raison, la beauté de la langue française, la culture, les arts, la mode et la gastronomie. Le monde entier connait Dior, Chanel, Courrèges, Givenchy, Yves Saint Laurent, Louis Vuitton, Baccarat. Sans oublier Rachi… Alors, pourquoi ne pas avoir présenté ce côté « rayonnant » du génie français ? Sans parler du fait que pendant longtemps, la France fut considérée comme la fille aînée de l’Église et qu’en tant que telle, elle aurait pu faire briller (rayonner) la lumière de l’Évangile plutôt que de se moquer de son héritage chrétien…

Luc HENRIST

30 juillet 2024